mardi 30 novembre 2010

Un retour rapide

Bonjour,

Après plusieurs mois d'absence voici quelques photos à se mettre sous la dent. L'été n'ayant pas été très orageux, l'activité du blog a été nulle. J'ai présenté donc ci-dessous quelques photos natures pêle-mêle de ces derniers mois.

Voici d'abord quelques photos d'un petit voyage en Auvergne :


Vue sur le lac Pavin et son eau bleue intense qui remplie l'ancien cratère de volcan...
Entrée de la vallée de Chaudefour. Fin mai la neige est encore présente sur les hauteurs.

L'arrivée dans le cirque de la vallée donne une vue imprenable sur le Puy Ferrand qui la domine.

La montée sur les crêtes laisse apparaître de temps à autre ce genre de paysage qui se passe de commentaire.

Vue depuis le Puy Ferrand sur le bas de la vallée.

Quelques photos de saisons....


En cette période de froid, voici quelques photos de Rouen sous la neige ...mais ces photos datent du début de l'année (mieux vaut tard que jamais :-))


Enchevêtrement fragile de flocon sur un Lilas



L'automne est là et une très belle épeire diadème (ou épeire porte croix) qui a fait une très jolie prise, sûrement un papillon de nuit.

lundi 3 mai 2010

Retour de l'activité électrique

Bonsoir,

Voilà enfin le printemps et son lot d'orages pour l'instant encore timides mais patience. Le premier orage de la saison venant nous rendre visite a ouvert les hostilités par l'ouest.


Quelques éclairs intra et inter-nuageux et un peu de grêle.


jeudi 12 novembre 2009

Peu d'activité photographique en ce moment...

Bonjour,

Effectivement, à moins d'aimer les photos de champignons (je peux vous en mettre si vous le voulez), l'activité du mois de novembre n'est pas très intense. Aussi je vous propose ce soir de revenir sur quelques clichés du mois de septembre sur le dernier orage passé à proximité.

Un orage au développement assez rapide passe vers 20H à quelques dizaines de kilomètres de Rouen. Vu son évolution rapide je décide de ne pas bouger et de voir éventuellement ce que je pourrais faire de mon point de vue. Aussi veuillez excuser le manque de recherche au niveau du décor, les poteaux électriques sont roi chez moi.
Voici donc quelques clichés :




On y distingue la sortie d'un éclair internuageux. L'activité électrique n'était pas forcément au rendez-vous au niveau fréquence mais au niveau intensité les flashs lumineux des éclairs intranuageux étaient très violents. Le "bouillonement" interne au nuage à l'air particulièrement fort, sachant que ce nuage s'est développé en quinze min environ.


Bon OK devant tant d'enthousiasme je vous mets une photo de champi...



Il est beau non? Bon par contre j'y connais rien en champignon alors je vous laisse voir vous même ce que c'est et dites moi si je peux le mettre dans mon omelette! Ne vous trompez pas s'il vous plait!
A bientôt.

lundi 21 septembre 2009

Retour sur l'orage du 16 juillet 2009...avec un peu de retard.

Bonsoir,


Suite à la demande de certain d'entre vous, je reviens sur l'orage du 16 juillet 2009 en essayant d'y inclure quelques conseils de sécurité lorsqu'on pratique la photo d'orage.
L'orage ce jour là s'est levé assez tard dans la soirée, nous laissant le temps de nous organiser. Il passait à l'Est de l'Agglomération Rouennaise, ce qui nous a permis de nous placer en campagne. Les champs de blé murs offraient un cadre idéal pour créer un contraste de couleur entre le ciel et la terre.


A la tombée de la nuit les premières lignes de nuages d'humidité et cumuliformes lancent l'assaut sur les immenses champs Normands.



Il faut attendre très peu de temps pour voir arriver le gros des troupes, avec en deuxième ligne les premiers éclairs internuageux, donnant de brèves impulsions brulantes au milieu des ces masses nuageuses glacées.




La menace se fait de plus en plus précise tout en restant à distance raisonnable. On distingue sur ces clichés l'enclume caractéristiques des nuages orageux mais on y distingue également qu'elle possède une forme plus en bourrelet qu'en panache, ce qui en dit probablement long sur la violence des combats des courants ascendants et descendants à l'intérieur du nuage.



Et enfin, les principaux acteurs de cette bataille font leur apparition. Loin, (trop loin à mon goût mais pas à celui des mes compagnons de photo...) les coups de foudre frappent le sol de façon brèves mais intense, ne faisant même pas trembler les paisibles épis de blés qui accueillent nos trépieds photo.


Mais hélas, l'orage bat en retraite face à un ennemi invisible mais bien présent au dessus de nous : une masse d'air plus fraiche. Alors comme un dernier baroud d'honneur il nous lance ces dernières impulsions lumineuses en ne laissant paraître que le contraste entre la nuit noire qui vient de s'installer et ces brefs instants de clarté...



Pour finir ce message volontairement "guerrier" je reviens plus séreiusement sur quelques principes de bases sur la sécurité lorsque l'on pratique ce genre d'activité (je vais essayer d'être précis et bref).
  • toujours bien observer les alentours de son point de prise de vue. En effet il est très facile de se prendre au jeux de la photo d'orage lorsque celui-ci se trouve assez loin mais il faut toujours rester vigilant quant à l'arrivée d'un autre orage sur un coin que l'on observe pas (le plus souvent derrière nous). Pensez donc régulièrement à faire un petit 360° pour vous rendre compte de ce qui se passe autour de vous, la situation atmosphérique ne reste jamais figée longtemps.
  • le bon sens aussi nous dit de ne pas se trouver sur un point de vue trop exposé lorsque l'orage s'approche vous seriez en première ligne pour un foudroiement en direct. Même chose qui parait évident mais qu'il faut souvent rappeler ne pas s'abriter sous un arbre.
  • Autres précautions moins connues celles-ci : ne pas courrir. En effet outre le fait que vous augmenter de façon non négligeable la différence de potentiel en courant, vous vous exposez aussi plus fortement au risque de tension de pas qui se produit si la foudre frappe proche de vous. Pour imager un peu la tension de pas, imaginer que le coup de foudre est un caillou que vous lancer dans une eau calme, elle provoque des ronds d'égale tension et si vous posez le pieds sur deux ronds le courant passera par votre corps.
  • attention au rapide montée des eaux, les précipitations qui accompagne certains orages sont de nature à provoquer une rapide montée des eaux voir même quelques coulées de boues. Attention au averse de grêle qui arrivent extrêmement vite et qui font d'énormes dégats.
  • et enfin attention à un phénomène souvent négligé par les observateurs d'orages, c'est le vent qui accompagne une descente froide. Pour faire simple une "descente froide" est un courant d'air puissant descendant du nuage souvent accompagné de précipitation (pluie, grêle,..). Il peut facilement atteindre et même dépasser les 100 km/h. Il peut également être accentué par un effet de relief, ce qui nous est arrivés lors de l'orage du 16 juillet ce qui nous a valut une belle frayeur et qui a failli, si ce n'est retourné, au moins bien bousculé nos voitures.

En bref, en cas d'extrême urgence la meilleure position de protection est la position du foetus mais surtout pas par terre, mettez vous accroupi, pieds joints, dos ronds, mains sur la tête. Soyez prudent, chaque orage est différent, observez toujours le mouvement des nuages et si vous avez un doute mettez vous à l'abri. Aucun orage ni aucune photo ne vaudra qu'on y risque sa vie...sinon amusez vous quand même.

vendredi 10 juillet 2009

Orage du 2 juillet

Bonsoir,

Comme promis dans le dernier message je viens vous conter ce soir l'orage du 2 juillet. Il s'est développé quasiment sur place au sud-ouest de Rouen progressant ensuite assez lentement.
La différence avec l'orage précédent est essentiellement que celui-ci passe sur Rouen vers 21H et qu'à cette heure il est encore assez difficile de prendre en flagrant délit ces quelques décharges qui frappent le sol.
La chance me sourri en m'offrant ces deux coup de foudre diurne. Mais à peine rentré dans l'ambiance électrique que cet orage s'évacue vers le Nord-Nord-ouest, un peu frustré de ne pas avoir fait plus ample connaissance, nous levons les yeux au ciel afin de nous trouver une éventuelle autre proie.
C'est à ce moment que nous sommes survolés par des mammatus signe que l'orage qui vient de nous froler a atteint un certain niveau d'intensité assez fort.
C'est alors que le ciel voyant notre déception nous offre quelques éclairs en nappe à l'est de notre position. La cadence allant en s'accélérant, il fallait absolument trouvé un point de vue dégagé vers l'Est Nord-Est.
Arrivé sur place le coin est idéalemetn orienté mais l'orage à perdu en intensité. Il produit essentiellement des éclairs internuageux comme celui qui parcours tout le champ de la photo sans voir de point de départ ni d'arrivée.
Certains de ces éclairs internuageux se jouent des obstacles nuageux et paradent devant l'objectif (tout du moins ça me fait plaisir d'y croire...)
Enfin quelques coups de foudre osent enfin frapper le sol...mais l'attaque fut de courte durée après quelques décharges, qui se trouvent évidement hors cadre l'orage, faibli et repart sur des éclairs internuageux.

L'heure avançant nous décidons de tenter le tout pour le tout et je cadre une zone moins active mais me permettant d'avoir l'énorme antenne téléphonique dans le champs, sait-on jamais le dernier coup de foudre de cet orage mourrant pourrait décider de frapper cet énorme para-tonnerre.

Malheureusement il ne fut pas décider à poser pour nous cette fois-ci mais nous offra cependant cette internuageux. Merci quand même...

mardi 7 juillet 2009

Orage du 25 juin...photogénique.

Bonsoir,

Avec un peu de retard je vous propose ce soir de revenir sur l'orage du jeudi 25 mai. Une fois n'est pas coutume cet orage est arrivé sur Rouen à une heure très intéressante pour réaliser des clichés. La fin d'après-midi avait laissé présager ce qui se passerai le soir avec la formation de quelques cumulus aux volumes annonciateurs de "gros temps".






23h30 : l'orage occupe tout l'horizon entre le sud et l'ouest du département, un rapide coup d'oeil au radar météo et il est déjà temps de partir à sa rencontre. Les échos radars de pluie ainsi que les radars d'impact de foudre montrent une véritable barrière d'orage progressant lentement du sud-ouest du département et Rouen est en plein milieu de la trajectoire de cette bête nocturne.




23h45 : Arrivée sur le point de vue, Rouen semble cernée...



Je dois être franc, cette première photo a été réalisé par pur hasard, lors de réglages de luminosité, sûrement la chance de début de nuit. Mais rapidement le sud de la cellule orageuse se montre bien plus agressive. Cependant elle reste encore assez éloignée.



Encore un peu de patience ça s'approche, alors que beaucoup de rouennais maudissent cet orage qui entame leur nuit, moi je dois être le seul à l'encourager à s'approcher. On distingue une ligne de stratus proche du sol, signe de l'humidité ambiante, or comme chacun ne le sait pas forcément la pluie et l'ennemie du photographe d'orage.


Le rideau de pluie masque les coups de foudre arrières



L'averse passée, elle nous a laissé le temps de nous organisait pour pouvoir photographier la suite sans souffrir de la pluie, à quatre patte dans le coffre (heureusement la voiture n'était pas trop petite). La suite des photos se fera dans cette position très inconfortable pendant plus d'une heure et demie. Mais comme vous le verrez ensuite le jeu en valait largement la chandelle.


La pluie laisse place à la foudre qui refait son apparition avec un léger détail la cellule qui les génère s'est encore approchait de nous elle se situe maintenant à 10-15 km de nous.



Certain coup de foudre sont constitués de nombreux traceurs descendants, trahissant probablement une zone d'air plus sec.



La ville semble parfois très fragile face à ces violentes décharges de plusieurs centaines de milliers de volts qui font trembler le silence de la nuit.



Les trois coups de foudre de la photo suivante ont fendu l'air simultanément, il n'y a pas de surexposition de photos.




Comme dans un déchaînement de fin de feu d'artifice voici le bouquet final : en commençant par ce superbe coup de foudre bifide dont les deux canaux frappent deux cibles à plus de 10 km d'écart.




Et le coup de foudre suivant est encore gravé dans ma rétine, tout en emportant le peu d'ouïe qui me reste... mais quel bonheur, enfin faudrait pas plus près parce qu'après ça devient un poil plus dangereux. On distingue très bien le point d'impact en plein centre ville, pour l'anecdote le point d'impact est resté allumé quelques secondes après la fin du coup de foudre.




Il est 2h30 et largement temps de rentrer les yeux pleins d'éclairs, et encore merci au coffre de la focus qui s'est bien fait rincer pour nous.

jeudi 18 juin 2009

Escapade Auvergnate...suite...

Bonsoir,

Nous voici de retour dans cette belle région auvergnate (c'est pour faire plaisir aux auvergnats qui passent par là), je reviens sur la petite escapade fin mai dans le Puy-de-Dôme. Pour commencer voici le lac de Bourdouze qui pour rappel était gelé au mois de mars, il regorge de vie au printemps.




Il est vrai que ce coin de France m'inspire beaucoup de part ses paysages et sa faune et flore. Je continuerai donc ce dossier évidemment par l'incontournable vallée de Chaudefour. Encore une fois le parallèle avec les photos hivernales est bluffant. Cependant avec le printemps bien avancé il reste quelques traces de neige sur les hauteurs, n'étant pas montagnard, il me semble que l'on appelle ça des névés.

Comme le temps s'y prête, un petit tour sur les crêtes s'impose. Pendant la montée vers le puy Ferrand, le paysage devient rapidement grandiose quand on prend de la hauteur. Le petit chemin visible en bas est celui d'où le cliché précédant a été tiré. A cette hauteur on distingue bien sur la droite de la photo un couloir d'avalanche d'il y a quelques années, plus un seul arbre n'est debout, on remarque également la dent de la rancune et la crête de coq au centre.

Un grand nombre de photo aurait pu retranscrire la beauté de ce paysage mais je me contenterais de vous montrer la vue du sommet du puy Ferrand, cela donnera peut-être l'envie de s'y rendre à certain d'entre vous. Encore une fois le petit chemin en bas correspond au point de départ de la randonnée, altitude de la photo 1840 m environ.



Je passe maintenant à la faune du coin, laissant de côté la flore trop complexe pour moi. Pour commencer l'animal habituel de la vallée de Chaudefour, le chamois. Photo prise avec beaucoup de chance le soir quand la vallée est tranquille. En un bond il disparaît aussi rapidement qu'il est apparu.






Autre lieu autre faune, nous voici revenu à Bourdouze sur les bords du lac où une dizaine de libellule se sont données rendez-vous. Pour ceux qui la connaisse il s'agit de la quadrimaculata (ah bah là c'est sûr avec un nom comme ça on a l'air intelligent.).



Au détour d'une habitation non occupée nous avons croisé le chemin d'un orvet femelle d'une belle taille puisqu'elle approchait les 30-35 cm, mais totalement inoffensive.



Et enfin pour finir sur la faune rencontrée, voici un autre reptile, un jeune mâle de lézard vert facilement reconnaissable avec sa tête bleue, couleur pas très répandue dans la nature.



Alors pour se défendre les normands eux aussi ont des espèces de la faune parfois surprenantes, comme ce "scarabée rhinocéros" mâle, vous aurez compris d'où il tient son nom. C'est le plus grand de la famille des coléoptères qui vie dans notre région. Il atteint quand même la sympathique taille de 4 à 5 cm.



Mais rassurez vous, malgré son air "monstrueux" ce gentil coléoptère s'est laissé tirer le portrait sans trop de difficulté, il était très docile...