vendredi 10 juillet 2009

Orage du 2 juillet

Bonsoir,

Comme promis dans le dernier message je viens vous conter ce soir l'orage du 2 juillet. Il s'est développé quasiment sur place au sud-ouest de Rouen progressant ensuite assez lentement.
La différence avec l'orage précédent est essentiellement que celui-ci passe sur Rouen vers 21H et qu'à cette heure il est encore assez difficile de prendre en flagrant délit ces quelques décharges qui frappent le sol.
La chance me sourri en m'offrant ces deux coup de foudre diurne. Mais à peine rentré dans l'ambiance électrique que cet orage s'évacue vers le Nord-Nord-ouest, un peu frustré de ne pas avoir fait plus ample connaissance, nous levons les yeux au ciel afin de nous trouver une éventuelle autre proie.
C'est à ce moment que nous sommes survolés par des mammatus signe que l'orage qui vient de nous froler a atteint un certain niveau d'intensité assez fort.
C'est alors que le ciel voyant notre déception nous offre quelques éclairs en nappe à l'est de notre position. La cadence allant en s'accélérant, il fallait absolument trouvé un point de vue dégagé vers l'Est Nord-Est.
Arrivé sur place le coin est idéalemetn orienté mais l'orage à perdu en intensité. Il produit essentiellement des éclairs internuageux comme celui qui parcours tout le champ de la photo sans voir de point de départ ni d'arrivée.
Certains de ces éclairs internuageux se jouent des obstacles nuageux et paradent devant l'objectif (tout du moins ça me fait plaisir d'y croire...)
Enfin quelques coups de foudre osent enfin frapper le sol...mais l'attaque fut de courte durée après quelques décharges, qui se trouvent évidement hors cadre l'orage, faibli et repart sur des éclairs internuageux.

L'heure avançant nous décidons de tenter le tout pour le tout et je cadre une zone moins active mais me permettant d'avoir l'énorme antenne téléphonique dans le champs, sait-on jamais le dernier coup de foudre de cet orage mourrant pourrait décider de frapper cet énorme para-tonnerre.

Malheureusement il ne fut pas décider à poser pour nous cette fois-ci mais nous offra cependant cette internuageux. Merci quand même...

mardi 7 juillet 2009

Orage du 25 juin...photogénique.

Bonsoir,

Avec un peu de retard je vous propose ce soir de revenir sur l'orage du jeudi 25 mai. Une fois n'est pas coutume cet orage est arrivé sur Rouen à une heure très intéressante pour réaliser des clichés. La fin d'après-midi avait laissé présager ce qui se passerai le soir avec la formation de quelques cumulus aux volumes annonciateurs de "gros temps".






23h30 : l'orage occupe tout l'horizon entre le sud et l'ouest du département, un rapide coup d'oeil au radar météo et il est déjà temps de partir à sa rencontre. Les échos radars de pluie ainsi que les radars d'impact de foudre montrent une véritable barrière d'orage progressant lentement du sud-ouest du département et Rouen est en plein milieu de la trajectoire de cette bête nocturne.




23h45 : Arrivée sur le point de vue, Rouen semble cernée...



Je dois être franc, cette première photo a été réalisé par pur hasard, lors de réglages de luminosité, sûrement la chance de début de nuit. Mais rapidement le sud de la cellule orageuse se montre bien plus agressive. Cependant elle reste encore assez éloignée.



Encore un peu de patience ça s'approche, alors que beaucoup de rouennais maudissent cet orage qui entame leur nuit, moi je dois être le seul à l'encourager à s'approcher. On distingue une ligne de stratus proche du sol, signe de l'humidité ambiante, or comme chacun ne le sait pas forcément la pluie et l'ennemie du photographe d'orage.


Le rideau de pluie masque les coups de foudre arrières



L'averse passée, elle nous a laissé le temps de nous organisait pour pouvoir photographier la suite sans souffrir de la pluie, à quatre patte dans le coffre (heureusement la voiture n'était pas trop petite). La suite des photos se fera dans cette position très inconfortable pendant plus d'une heure et demie. Mais comme vous le verrez ensuite le jeu en valait largement la chandelle.


La pluie laisse place à la foudre qui refait son apparition avec un léger détail la cellule qui les génère s'est encore approchait de nous elle se situe maintenant à 10-15 km de nous.



Certain coup de foudre sont constitués de nombreux traceurs descendants, trahissant probablement une zone d'air plus sec.



La ville semble parfois très fragile face à ces violentes décharges de plusieurs centaines de milliers de volts qui font trembler le silence de la nuit.



Les trois coups de foudre de la photo suivante ont fendu l'air simultanément, il n'y a pas de surexposition de photos.




Comme dans un déchaînement de fin de feu d'artifice voici le bouquet final : en commençant par ce superbe coup de foudre bifide dont les deux canaux frappent deux cibles à plus de 10 km d'écart.




Et le coup de foudre suivant est encore gravé dans ma rétine, tout en emportant le peu d'ouïe qui me reste... mais quel bonheur, enfin faudrait pas plus près parce qu'après ça devient un poil plus dangereux. On distingue très bien le point d'impact en plein centre ville, pour l'anecdote le point d'impact est resté allumé quelques secondes après la fin du coup de foudre.




Il est 2h30 et largement temps de rentrer les yeux pleins d'éclairs, et encore merci au coffre de la focus qui s'est bien fait rincer pour nous.

jeudi 18 juin 2009

Escapade Auvergnate...suite...

Bonsoir,

Nous voici de retour dans cette belle région auvergnate (c'est pour faire plaisir aux auvergnats qui passent par là), je reviens sur la petite escapade fin mai dans le Puy-de-Dôme. Pour commencer voici le lac de Bourdouze qui pour rappel était gelé au mois de mars, il regorge de vie au printemps.




Il est vrai que ce coin de France m'inspire beaucoup de part ses paysages et sa faune et flore. Je continuerai donc ce dossier évidemment par l'incontournable vallée de Chaudefour. Encore une fois le parallèle avec les photos hivernales est bluffant. Cependant avec le printemps bien avancé il reste quelques traces de neige sur les hauteurs, n'étant pas montagnard, il me semble que l'on appelle ça des névés.

Comme le temps s'y prête, un petit tour sur les crêtes s'impose. Pendant la montée vers le puy Ferrand, le paysage devient rapidement grandiose quand on prend de la hauteur. Le petit chemin visible en bas est celui d'où le cliché précédant a été tiré. A cette hauteur on distingue bien sur la droite de la photo un couloir d'avalanche d'il y a quelques années, plus un seul arbre n'est debout, on remarque également la dent de la rancune et la crête de coq au centre.

Un grand nombre de photo aurait pu retranscrire la beauté de ce paysage mais je me contenterais de vous montrer la vue du sommet du puy Ferrand, cela donnera peut-être l'envie de s'y rendre à certain d'entre vous. Encore une fois le petit chemin en bas correspond au point de départ de la randonnée, altitude de la photo 1840 m environ.



Je passe maintenant à la faune du coin, laissant de côté la flore trop complexe pour moi. Pour commencer l'animal habituel de la vallée de Chaudefour, le chamois. Photo prise avec beaucoup de chance le soir quand la vallée est tranquille. En un bond il disparaît aussi rapidement qu'il est apparu.






Autre lieu autre faune, nous voici revenu à Bourdouze sur les bords du lac où une dizaine de libellule se sont données rendez-vous. Pour ceux qui la connaisse il s'agit de la quadrimaculata (ah bah là c'est sûr avec un nom comme ça on a l'air intelligent.).



Au détour d'une habitation non occupée nous avons croisé le chemin d'un orvet femelle d'une belle taille puisqu'elle approchait les 30-35 cm, mais totalement inoffensive.



Et enfin pour finir sur la faune rencontrée, voici un autre reptile, un jeune mâle de lézard vert facilement reconnaissable avec sa tête bleue, couleur pas très répandue dans la nature.



Alors pour se défendre les normands eux aussi ont des espèces de la faune parfois surprenantes, comme ce "scarabée rhinocéros" mâle, vous aurez compris d'où il tient son nom. C'est le plus grand de la famille des coléoptères qui vie dans notre région. Il atteint quand même la sympathique taille de 4 à 5 cm.



Mais rassurez vous, malgré son air "monstrueux" ce gentil coléoptère s'est laissé tirer le portrait sans trop de difficulté, il était très docile...

dimanche 14 juin 2009

Orage du 25 Mai 2009.

Bonsoir,

Je voulais revenir ce soir sur un orage de printemps du 25 mai : comme convenue avec météo-france j'avais commandé pour ce soir là quelques orages pour me divertir. Je n'ai pas été déçu par le spectacle.
19h30 : début des festivités, avec ces cumulus au développement prometteur, le temps de préparer le matériel photo et un petit tour en voiture s'impose.

Quelques minutes de voitures et nous voilà arrivés à un point de vue bien connu des rouennais, la colline Sainte Catherine.

20h30 : le panorama y est superbe sur tout Rouen et surtout pour les photographes d'orages la vue y est dégagée vers l'ouest et le sud. Comme le montre le cliché ci-dessous le ciel commence à se charger.

21h00 : les premiers coups de foudre commence à frapper le sol vers le sud. Pour les amateurs d'orages uniquement : sur cette photo on arrive à distinguer une surbrillance sur la partie la plus proche du sol avec un aspect du canal de foudre beaucoup plus "rectiligne", si je ne m'abuse c'est la manifestation de l'arc en retour.

Au fur et à mesure que la cellule orageuse se rapproche son activité électrique se déplace plus sur le sud ouest ce qui me laisse espérér quelques prises de vues avec la cathédrale.

C'est presque ça, encore un petit effort et la cathédrale sera dans le champ de prise vue...

On y est presque, mais avec la Seine en décor c'est pas mal non plus. On remarque au passage l'énormité de la taille de ce coup de foudre bifide (deux impacts au sol issu du même canal) par rapport à celle de la ville.


21h10 : Victoire! enfin les deux se réunissent sur la même photo, on dit merci au grand angle de l'appareil photo.

Cet épisode orageux, une fois n'est pas coutume en Normandie, se termina par l'arrivée d'un très gros et impressionant rideau de grêle donnant de grêlons dépassant souvent la taille d'une pièce de 2 euros.

A bientôt pour un nouveau dossier sur l'Auvergne au printemps qui montrera un autre visage de cette région pour faire suite au dossier du mois de mars.

jeudi 14 mai 2009

Orages espérés de Mai.

Bonsoir,

Ah le mois de mai, mois que personnellement j'attends avec impatience puisqu'il est le signe du vrai retour de la saison orageuse. Mais pour l'instant Dame Nature n'a pas réellement envie de nous montrer de quoi elle est capable.

7 Mai 2009 : première occasion sur la région normande, mais les orages remontés du sud ouest stoppent leur progression à nos portes et dévient sur le bassin parisien. Ils laisseront néanmoins un petit témoignage photographique sur mon capteur :


En début de soirée bourgeonnent au loin ces imposants cumulus constament alimentés par un courant d'air chaud venu du sud, ils laissent présager par certains signes un "bon temps" d'orage. La teinte rosée des nuages est dû au couché du soleil. Mais le "micro-climat" normand n'aime pas beaucoup ces masses chaudes et orageuses venues du sud.

Mais il laissera apparaître quelques brefs éclairs internuageux (désolé de ce barbarisme météorologique pour ceux à qui ça ne parle pas : c'est juste un éclair qui part du nuage pour arriver dans le nuage sans jamais toucher le sol). Toutes ces lignes électriques très "esthétiques" n'y feront rien, la fée électricité ne se laisse pas dompter si facilement.

Seules compensations certaines averses effleurent la région et Dame Nature nous dépose une petite quantité d'eau suffisante pour créer ce joli spectacle pour qui veut bien le regarder :

Des petites gouttelettes se sont déposées sur les feuilles de cette plante formant de minuscules perles à la vie éphémère.

En attendant une activité orageuse plus marquée...

mercredi 29 avril 2009

Même pas d'éclair...

Bonsoir,

Voici ce soir la frustration du photographe qui n'a pas eu son petit coup de foudre du printemps. Sur la région Rouennaise en début de soirée est arrivé depuis le sud un cumulonimbus "de printemps", malheureusement pas d'appareil à dispostion à cet instant (première frustration).

L'énorme masse nuageuse progresse lentement dans notre direction et se laisse enfin tirer le portrait.


Les contrastes de la photo n'ont pas été augmentés, il régnait à ce moment un silence de mort, rendant le tableau encore plus impressionant.
Au dessus de ma tête, volaient des martinets. C'est un oiseau certes courant chez nous mais tellement impressionant à voir dans son vol rapide. Il est connu des amateurs d'orage pour voler proche des masses nuageuses. Ca laisse rêveur...


Puis le front de rafale s'est approché laissant apparaître toute ça structure. Il ne serait pas très intéressant de rentrer dans les détails techniques de la formation d'un tel nuage je pense que la photo en dit plus long.

Puis ultime frustration : après n'avoir donner aucun coup de foudre ni même un léger grondement ce beau spécimen s'est tout simplement volatilisé laissant place à une pluie "normande classique".

dimanche 29 mars 2009

Escapade auvergnate

Bonjour,

Pour ce nouveau message j'ai choisi de vous montrer le côté paysage grandiose de notre petite virée en Auvergne.
Pour commencer voici la Vallée de Chaudefour, véritable réserve naturelle, elle est nichée au coeur du massif du Sancy. Son caractère très abrupte témoigne de sa très ancienne activité glaciaire. Au moment des clichés, début mars la neige tombait encore sur ce massif.

On aperçoit sur la deuxième photo, le puy Ferrand qui domine la vallée avec ses 1854 m, le puy de Sancy se trouve juste derrière (1885 m).

Autre paysage typique de l'Auvergne, les lacs. Le lac de Bourdouze, lac de tourbière qui à cette époque de l'année est encore partiellement gelé.

Le printemps arrivant les bords du lac dégèlent et laissent apparaître les premiers reflets du paysage.

Cette lumière de fin d'après-midi laisse entrevoir les zones où la glace perd du terrain.

Mais Bourdouze est un lac d'altitude, et les conditions climatiques qui y règnent à la sortie de l'hiver peuvent vite redevenir glaciale.

Avec ces conditions encore hivernale il est parfois difficile de retrouver ses repères dans ce royaume de blanc.

La fin du séjour se montra plus clémente avec nous et nous permis de faire une randonnée en raquette. Nous avons pris un peu de hauteur afin de bien profiter de la beauté du paysage en montant sur le puy de Paillardet.
La vue y est excellente et ce jour là bien dégagée, nous permettant de distinguer au loin les monts du Cantal et entre les deux, l'immensité des plateaux du Cézallier, paysages désertiques d'altitudes.
Pendant l'ascension au détour d'un cours d'eau on a pu remarquer l'imposante couche de neige déposée cet hiver. On remarque bien les différentes couches succesives en train de fondre et de grossir le débit du cours d'eau.

Et pour finir, la marque de l'arrivée du printemps chassant inexorablement l'hiver...